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Le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) est un montant de référence, mis à jour chaque année, qui s’élève à 3 925 € par mois en 2025.
Ce plafond mensuel sert à calculer certaines cotisations sociales et prestations. Dans cet article, on va voir ce qu’est le PMSS, sa valeur en 2025 (3 925 € par mois, soit 47 100 € annuels),ainsi que ses usages pratiques en paie.
Ensuite en va voir l’évolution historique de son montant, et le calcul dans des cas particuliers (proratisation pour temps partiel, régularisation annuelle). Une FAQ en fin d’article répondra aux questions fréquentes sur le sujet.
Définition du Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS)
Le PMSS correspond au montant maximal de salaire mensuel pris en compte pour le calcul de certaines cotisations sociales et prestations de Sécurité sociale. Autrement dit, la part de rémunération d’un salarié qui dépasse ce plafond n’est pas retenue dans l’assiette de cotisation de certaines contributions (par exemple pour la retraite de base de la Sécurité sociale).
Le PMSS est fixé chaque année par les pouvoirs publics en fonction de l’évolution des salaires et de l’équilibre de la Sécurité sociale. Il est entériné par un arrêté officiel publié au Journal Officiel en fin d’année pour l’année suivante. Le PMSS est intimement lié à son équivalent annuel appelé PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) : le PASS est la valeur sur l’année entière, et le PMSS en est le douzième (valeur par mois).
Valeur du PMSS en 2025
Au 1er janvier 2025, le plafond de la Sécurité sociale a été revalorisé de 1,6 % par rapport à 2024. D’après l’arrêté du 19 décembre 2024, le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS 2025) est porté à 47 100 € sur l’année, ce qui correspond à un PMSS de 3 925 € par mois en 2025. (Pour comparaison, le PMSS était de 3 864 € en 2024.)
Le Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (BOSS) avait annoncé cette hausse dès novembre 2024, en indiquant qu’elle tenait compte de l’augmentation du salaire moyen, avant sa confirmation légale par l’arrêté.
Voici les différentes valeurs du plafond de la Sécurité sociale applicables à partir de 2025 selon la périodicité :
| Période | Montant en 2025 |
|---|---|
| Annuel (PASS) | 47 100 € |
| Trimestriel | 11 775 € |
| Mensuel (PMSS) | 3 925 € |
| Quinzaine | 1 963 € |
| Hebdomadaire | 906 € |
| Journalier | 216 € |
| Horaire | 29 € |
Comment sont calculés les plafonds de Sécurité sociale ?
La valeur annuelle (PASS) étant déterminée par la loi, les autres déclinaisons du plafond se calculent selon des formules fixes.
Le tableau ci-dessous résume le mode de calcul de chaque version :
| Type de plafond | Formule de calcul |
|---|---|
| Annuel | Valeur donnée par arrêté (base 100%) |
| Trimestriel | (Plafond annuel / 12) × 3 |
| Mensuel | Plafond annuel / 12 |
| Quinzainier (demi-mensuel) | (Plafond annuel / 12) × 3, puis ÷ 2 |
| Hebdomadaire | Plafond annuel / 52 |
| Journalier | Plafond annuel / 218 |
| Horaire | Plafond annuel / 1607 |
Note : 218 correspond au nombre de jours de travail standard d’un forfait jours annuel complet, et 1607 heures correspondent à la durée légale annuelle du travail en France (35 h/semaine sur l’année). Ces formules peuvent conduire à des arrondis à l’euro près pour obtenir les montants officiels présentés plus haut.
Usages pratiques du PMSS en paie
En gestion de la paie, le PMSS est utilisé pour plafonner l’assiette de certaines cotisations sociales. Par exemple, les cotisations d’assurance vieillesse plafonnée (retraite Sécurité sociale) ne s’appliquent que sur la part du salaire jusqu’à concurrence d’un PMSS par mois. La partie de salaire dépassant le PMSS n’est pas soumise à ces cotisations de base. Ainsi, le PMSS définit la limite de la Tranche 1 de cotisation. Les régimes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco) utilisent également le plafond annuel pour établir leurs tranches de salaire (Tranche 1 jusqu’à 1 PASS, Tranche 2 au-delà) – j’explique ce mécanisme en détail dans l’article sur les tranches de salaire.
Le PMSS sert également de référence pour de nombreux dispositifs en dehors des cotisations de base.
Par exemple, la Sécurité sociale utilise le PASS/PMSS pour plafonner le calcul de certaines prestations
- indemnités journalières Accident du travail / Maladie Professionnelle ou de maternité / paternité,
- pensions d’invalidité,
- calcul des droits à la retraite,
- etc.
Par ailleurs, les organismes de prévoyance et de mutuelle utilisent souvent le PMSS comme base de référence pour fixer des cotisations ou des niveaux de garantie (par exemple, une cotisation de mutuelle exprimée en pourcentage du PMSS, des remboursements limités à un certain multiple du PMSS, etc.).
En résumé, le PMSS, valeur stable sur l’année, sert de base commune dans de nombreux calculs en paie et en protection sociale.
PMSS 2026 : une hausse de 2% confirmée
Annonce & chiffres clés
Au 1ᵉʳ janvier 2026, le plafond de la Sécurité sociale est revalorisé de +2,0 % : PMSS = 4 005 € / mois et PASS = 48 060 € / an. À Mayotte, un plafond spécifique s’applique : 3 021 € / mois (+7,1 %). Cette évolution suit l’article D242-17 du CSS (indexation sur le SMPT). Comme d’usage, la confirmation juridique interviendra via un arrêté au JO fin 2025, après l’annonce du BOSS (21/10/2025).
👉 Pour le détail complet, cas pratiques et FAQ : consultez notre article sur le PMSS 2026.
Valeurs 2025 vs 2026 (métropole)
| Nature du plafond | 2025 | 2026 |
| Plafond annuel (PASS) | 47 100 € | 48 060 € |
| Plafond trimestriel | 11 775 € | 12 015 € |
| Plafond mensuel (PMSS) | 3 925 € | 4 005 € |
| Plafond quinzaine | 1 963 € | 2 003 € |
| Plafond hebdomadaire | 906 € | 924 € |
| Plafond journalier | 216 € | 220 € |
| Plafond horaire | 29 € | 30 € |
Évolution historique du PMSS (2001 – 2026)
Le montant du plafond de la Sécurité sociale évolue généralement à la hausse chaque année, afin de suivre l’augmentation générale des salaires. Toutefois, son évolution n’est pas linéaire ni systématique. Par exemple, au 1er janvier 2024, le PMSS a connu une forte hausse de +5,4 % par rapport à 2023 (passant de 3 666 € à 3 864 € par mois). À l’inverse, durant la période 2020-2022 marquée par la crise sanitaire, le plafond n’a pas été revalorisé (le PMSS 2022 est resté identique à celui de 2020). Notons qu’une disposition réglementaire empêche de diminuer le plafond d’une année sur l’autre, même en cas de baisse des salaires moyens, afin de ne pas creuser le déficit de la Sécurité sociale.
Il n’existe pas de pourcentage fixe d’augmentation du PMSS chaque année. La décision est prise par les pouvoirs publics sur recommandation de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, en fonction notamment de l’évolution du salaire moyen par tête. Ainsi, on observe des hausses très modérées certaines années (+0,9 % seulement en 2010) et des hausses plus marquées d’autres années (+6 % et plus certaines fois). Le tableau ci-dessous retrace l’évolution annuelle du PMSS depuis 2001, avec le montant mensuel et la hausse enregistrée chaque année :
| année | PMSS mensuel | Augmentation | Variation % |
|---|---|---|---|
| 2026 | 4 005 € | +80 € | +2,00 % |
| 2025 | 3 925 € | +61 € | +1,58 % |
| 2024 | 3 864 € | +198 € | +5,40 % |
| 2023 | 3 666 € | +238 € | +6,94 % |
| 2022 | 3 428 € | 0 € | 0,00 % |
| 2021 | 3 428 € | 0 € | 0,00 % |
| 2020 | 3 428 € | +51 € | +1,51 % |
| 2019 | 3 377 € | +66 € | +1,99 % |
| 2018 | 3 311 € | +42 € | +1,28 % |
| 2017 | 3 269 € | +51 € | +1,58 % |
| 2016 | 3 218 € | +48 € | +1,51 % |
| 2015 | 3 170 € | +41 € | +1,31 % |
| 2014 | 3 129 € | +43 € | +1,39 % |
| 2013 | 3 086 € | +55 € | +1,81 % |
| 2012 | 3 031 € | +85 € | +2,89 % |
| 2011 | 2 946 € | +61 € | +2,11 % |
| 2010 | 2 885 € | +26 € | +0,91 % |
| 2009 | 2 859 € | +86 € | +3,10 % |
| 2008 | 2 773 € | +91 € | +3,39 % |
| 2007 | 2 682 € | +93 € | +3,59 % |
| 2006 | 2 589 € | +73 € | +2,90 % |
| 2005 | 2 516 € | +40 € | +1,62 % |
| 2004 | 2 476 € | +44 € | +1,78 % |
| 2003 | 2 432 € | +80 € | +3,40 % |
| 2002 | 2 352 € | +73 € | +3,20 % |
| 2001 | 2 279 € | – | – |
Proratisation du PMSS en cas de temps partiel ou de mois incomplet
Le PMSS indiqué (3 925 € en 2025) vaut pour un salarié employé à temps plein sur tout le mois. Dans les situations où ce n’est pas le cas, il convient de proratiser le plafond c’est-à-dire d’ajuster sa valeur proportionnellement au temps de travail ou de présence du salarié. La proratisation du PMSS intervient dans les cas suivants :
- Temps partiel : si le salarié a un contrat à temps partiel (par exemple 80% ou 50% d’un temps plein), le plafond mensuel doit être réduit dans la même proportion que la durée du travail. (Exemple : à 50% temps partiel, le PMSS applicable devient environ 1 962,5 € au lieu de 3 925 €.)
- Mois incomplet : en cas d’arrivée ou de départ en cours de mois, ou d’absence non rémunérée sur une partie du mois (congé sans solde, absence injustifiée, grève, etc.), le plafond du mois est proratisé en fonction du nombre de jours calendaires réellement travaillés
- Employeurs multiples : si un salarié cumule plusieurs emplois chez des employeurs différents sur le même mois, le plafond global doit être réparti entre ces employeurs au prorata des rémunérations versées par chacun (pour que le total des salaires soumis à cotisation plafonnée n’excède pas le PMSS).
En revanche, si l’absence est rémunérée (par exemple un congé maladie avec maintien de salaire ou des congés payés), on ne réduit pas le plafond : le salarié, bien qu’absent, perçoit une compensation, et son assiette de cotisation plafonnée reste calculée sur la base d’un PMSS plein.
Pour effectuer la proratisation de façon concrète, on applique un ratio entre le temps de travail du salarié et le temps plein.
Par exemple, pour un temps partiel : PMSS × (nombre d’heures travaillées dans le mois / heures à temps plein du mois).
Pour un mois incomplet, on peut calculer : PMSS × (jours de présence du salarié sur le mois / nombre de jours calendaires du mois). Ainsi, un salarié présent sur 15 jours d’un mois de 30 jours utilisera ~50% du plafond mensuel ce mois-là.
À savoir : la question de la proratisation s’est récemment posée pour les salariés au forfait jours annuel réduit. Le forfait jours standard étant de 218 jours par an, un cadre au forfait 218 jours utilise le PMSS plein chaque mois. Désormais, si le forfait est inférieur à 218 jours (forfait jours « réduit »), il est possible d’appliquer un plafond réduit proportionnellement (formule : PMSS × nombre de jours de forfait / 218). Ce cas particulier est détaillé ici : réduction du PMSS pour les forfaits jours.
La proratisation du PMSS peut être technique à mettre en œuvre, mais des règles claires existent. N’hésitez pas à consulter notre article approfondi « Comment proratiser le PMSS » pour des formules détaillées et des exemples supplémentaires.
Régularisation du PMSS en fin d’année (plafond annuel)
Outre la proratisation, il existe un mécanisme appelé régularisation progressive du plafond sur l’année. Ce mécanisme vise à s’assurer qu’un salarié ne bénéficie pas d’un plafond cumulé supérieur au PASS annuel, et que les cotisations plafonnées soient ajustées en fonction des variations de salaire au cours de l’année.
Concrètement, à chaque paie mensuelle, on compare le cumul du salaire brut depuis le début de l’année avec le cumul du plafond sur la même période :
- Tant que le total des salaires versés depuis le 1er janvier est inférieur au total des plafonds applicables sur la période (c’est-à-dire PMSS × nombre de mois écoulés), alors l’intégralité du salaire de chaque mois peut être prise en compte sous le plafond.
- Si en revanche le cumul des salaires dépasse à un moment donné le cumul des plafonds depuis le début de l’année, cela signifie que le salarié a « épuisé » tout ou partie de son plafond annuel. Dans ce cas, pour le mois en cours, la partie du salaire qui excède le plafond restant disponible est exclue de l’assiette plafonnée. Autrement dit, ce mois-ci, le plafond mensuel effectif sera réduit du dépassement antérieur.
Grâce à cette régularisation progressive (souvent automatique dans les logiciels de paie), on évite qu’un salarié paye trop ou trop peu de cotisations plafonnées en cas de variation de salaire. Par exemple, si un employé gagne bien en dessous du plafond en début d’année puis touche une grosse prime plus tard, le logiciel va « rattraper » les plafonds non utilisés des premiers mois pour lui permettre de cotiser sur cette prime dans la limite du PASS annuel. À l’inverse, pour un salarié très bien payé dès le début d’année, le plafond annuel peut être atteint avant décembre : il n’y aura alors plus de part de salaire sous plafond sur les derniers mois (tout sera au-dessus du plafond).
En résumé, la régularisation du PMSS en fin d’année assure que sur l’ensemble de l’année, le salaire pris en compte pour les cotisations plafonnées ne dépasse pas le PASS. Cette approche lisse l’application du plafond mois par mois pour coller à la réalité cumulée. Elle est conforme aux recommandations du BOSS et figure dans la plupart des pratiques de paie professionnelles.
FAQ sur le PMSS : Vos questions fréquentes
Qu’est-ce que le PASS et quelle différence avec le PMSS ?
Le PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) est le plafond de Sécurité sociale exprimé sur une base annuelle, tandis que le PMSS (Plafond Mensuel) est la valeur mensuelle correspondante. En d’autres termes, le PASS = 12 × PMSS. Par exemple, en 2025 le PASS est de 47 100 € par an et le PMSS de 3 925 € par mois. Ces deux notions désignent le même plafond, mais ramené à des périodes différentes (année vs mois). En paie, on utilise le PMSS pour les calculs mensuels sur les fiches de paie, et le PASS pour apprécier des plafonds sur l’année entière (par exemple pour le calcul de droits ou comparer à des revenus annuels).
Quel est le montant du PMSS en 2025 ?
Le PMSS 2025 est fixé à 3 925 € par mois. Ce montant s’applique à compter du 1er janvier 2025, et équivaut à un plafond annuel de 47 100 € pour l’année 2025. Il a augmenté de 1,6 % par rapport à l’année précédente (où il était 3 864 € par mois en 2024). Ce chiffre a été publié officiellement par arrêté et diffusé par le BOSS.
Comment le PMSS est-il fixé chaque année ?
Chaque année, le gouvernement détermine le plafond de la Sécurité sociale pour l’année suivante en tenant compte de l’évolution des salaires en France. Il n’y a pas de règle automatique de revalorisation, mais dans la pratique le PMSS suit l’augmentation moyenne des salaires (indice du « salaire moyen par tête »). Une instance appelée Commission des comptes de la Sécurité sociale analyse les données et peut proposer une revalorisation. La décision finale est prise par arrêté ministériel vers la fin de l’année. Par exemple, pour 2025, le plafond mensuel a été relevé de 1,6 % (après +5,4 % en 2024, mais 0 % en 2021-2022). À noter qu’une baisse du PMSS d’une année sur l’autre ne se fait pas (le plafond est au minimum reconduit à l’identique si les salaires moyens baissent).
Quand faut-il proratiser le PMSS ?
Il faut proratiser le PMSS dès que le salarié n’est pas à temps plein sur la totalité du mois concerné. Concrètement, cela inclut :
- Les salariés à temps partiel (leur plafond mensuel est réduit proportionnellement à leur quotité de travail – par ex., 80% d’un temps plein donne droit à 80% du PMSS).
- Les mois incomplets : arrivée ou départ en cours de mois, ou absences non rémunérées durant le mois. On réduit alors le plafond en fonction du temps réellement travaillé ou payé sur le mois.
- Les emplois multiples : en cas de multi-employeurs, le plafond est réparti entre chaque employeur au prorata des salaires versés par chacun (pour que le total des salaires plafonnés n’excède pas le plafond mensuel ou annuel).
En revanche, on ne proratisera pas en cas d’absence rémunérée (comme les congés payés ou un arrêt maladie avec maintien du salaire) car le salaire du mois reste pleinement versé.
En résumé, la proratisation vise à adapter le plafond à la situation réelle du salarié pour chaque période de paie. Si le salarié n’a pas travaillé tout le mois ou pas à temps plein, le plafond doit être réduit en proportion avant de calculer les cotisations. Pour plus de détails de calcul, vous pouvez consulter notre article dédié sur la proratisation du PMSS.
Qu’est-ce que la régularisation progressive du plafond ?
La régularisation progressive du PMSS (ou régularisation du plafond) est un mécanisme de calcul étalé sur l’année pour les cotisations plafonnées. L’idée est de comparer, chaque mois, ce que le salarié a gagné depuis le début de l’année par rapport à ce qu’il aurait « droit » d’avoir sous plafond sur la même période. Si le salarié n’a pas atteint le plafond cumulé, il peut bénéficier pleinement du plafond ce mois-ci; s’il l’a déjà dépassé, son plafond utilisable sur le mois en cours est réduit.
En pratique :
- Tant que le cumul des salaires bruts depuis janvier est inférieur au cumul des plafonds mensuels depuis janvier, alors chaque mois le salaire est entièrement pris en compte sous le plafond (on n’a pas encore « épuisé » le PASS annuel).
- Dès que le cumul des salaires dépasse le cumul des plafonds autorisés, cela signifie qu’en cumulé on a atteint le PASS. Pour le mois concerné, la partie du salaire au-delà de ce plafond disponible est exclue de l’assiette plafonnée (elle sera donc considérée au-dessus du plafond).
Ce mécanisme de régularisation, généralement réalisé automatiquement par les logiciels de paie chaque mois, permet d’ajuster progressivement les cotisations plafonnées. Il assure qu’au final, sur l’année entière, le total de salaire soumis à cotisation plafonnée ne dépasse pas le PASS (47 100 € en 2025). Ainsi, un salarié dont la rémunération varie (par exemple avec une prime en fin d’année) cotisera au bon niveau : ni plus ni moins que s’il avait perçu son salaire de façon régulière. La régularisation évite donc les écarts de cotisations dus aux fluctuations de paye en cours d’année.





