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Indice de référence des métiers intellectuels depuis 1961, l’indice SYNTEC suit l’évolution des coûts salariaux dans le numérique, l’ingénierie et le conseil ; il est surtout utilisé pour réviser les prix des contrats de services longue durée.
L’indice Syntec est un indicateur mensuel qui mesure l’évolution du coût de la main-d’œuvre intellectuelle dans les métiers du numérique, de l’ingénierie et du conseil. Il sert principalement à ajuster les tarifs des contrats de service sur la durée.
Qu’est-ce que l’indice Syntec ?
L’indice Syntec est un indice économique français constitué de cinq chiffres (dont deux décimales) reflétant l’évolution du coût de la main-d’œuvre dans les secteurs couverts par la convention Syntec : numérique, ingénierie, conseil, études, évènementiel et formation professionnelle. Créé en 1961 avec une base 100, il est calculé et publié chaque mois par la Fédération Syntec.
Depuis plus de 60 ans, il sert de baromètre de référence pour suivre l’augmentation des coûts salariaux dans ces métiers où la masse salariale représente une part prépondérante des coûts d’exploitation. Reconnu par l’État depuis 1974 pour les révisions de prix contractuels, il se distingue d’indices généraux comme l’IPC de l’INSEE, car il colle aux spécificités des métiers intellectuels.
À ne pas confondre : l’indice Syntec est distinct de la valeur du point Syntec, utilisée dans la convention collective pour calculer les minima de salaire ; l’indice mesure une évolution globale de coûts tandis que la valeur du point sert aux grilles salariales.
À quoi sert l’indice Syntec ?
Utilisation principale dans les contrats
Il permet d’actualiser ou de réviser les prix des contrats de prestation de services sur la durée. Une clause d’indexation prévoit que le montant facturé évoluera en fonction de la variation de l’indice ; ainsi, pour un projet pluriannuel au forfait, les hausses de coûts salariaux sont répercutées à chaque échéance (généralement annuelle).
Autres usages
L’indice Syntec est également utilisé dans les appels d’offres et marchés publics. En tant que repère du marché du travail, il sert d’indicateur de tendance des salaires du secteur Syntec : une hausse annuelle de +3 % suggère que les coûts salariaux ont augmenté d’environ 3 %. Les entreprises peuvent s’en inspirer lors des négociations salariales.
Astuce pratique : pour les contrats révisés au 1er janvier, il est conseillé d’utiliser l’indice d’octobre ou de novembre, car l’indice de décembre n’est publié que fin janvier.
Comment est calculé l’indice Syntec ?
Chaque mois, la Fédération Syntec réalise une enquête auprès d’un panel représentatif d’entreprises du secteur. Elles communiquent les effectifs moyens du mois (en équivalent temps plein) et la masse salariale correspondante charges incluses. Le coût salarial moyen par employé est obtenu en divisant la masse salariale moyenne par l’effectif moyen.
L’indice du mois M compare ce coût à celui du mois M-1 ; la variation est appliquée à la valeur précédente et l’indice publié est lissé sur 12 mois glissants pour éviter les à-coups. L’indice est communiqué vers la fin du mois suivant.
Évolution méthodologique : depuis août 2022, l’indice Syntec est « révisé » ; un coefficient de raccordement de 0,97975 a assuré la continuité entre l’ancien indice (dernière valeur 286,4 en juillet 2022) et le nouvel indice révisé (280,6 en août 2022).
Historique et évolutions
Depuis sa base 100 en 1961, l’indice Syntec a suivi une tendance haussière. Il atteignait environ 200 en 2000, 270 en 2019, puis 274,7 en janvier 2020 avant la pandémie.
Crise COVID-19
Du fait du recours massif à l’activité partielle au printemps 2020, la masse salariale a artificiellement baissé ; la Fédération Syntec a gelé l’indice à 274,7 de mars à août 2020 pour préserver sa pertinence.
Passage à l’indice révisé (2022)
Depuis septembre 2022, seule la série révisée est diffusée. Globalement, l’indice augmente de 1 à 3 % par an en période stable, jusqu’à 4 – 6 % en phase de tension salariale (2022-2023), et il est très rare qu’il baisse en rythme annuel.
Dernières valeurs de l’indice Syntec (2023-2025)
| Mois | Valeur |
|---|---|
| Janvier 2024 | 310,5 |
| Février 2024 | 311,1 |
| Mars 2024 | 312,3 |
| Avril 2024 | 313,8 |
| Mai 2024 | 313,3 |
| Juin 2024 | 313,5 |
| Juillet 2024 | 313,6 |
| Août 2024 | 314,1 |
| Septembre 2024 | 314,5 |
| Octobre 2024 | 315,0 |
| Novembre 2024 | 316,7 |
| Décembre 2024 | 314,8 |
| Janvier 2025 | 315,2 |
| Février 2025 | 315,3 |
| Mars 2025 | 316,7 |
| Avril 2025 | 317,1 |
Comment utiliser l’indice Syntec pour réviser un contrat ?
Formule-type : Prix révisé = Prix initial × (indice Syntec à la date de révision / indice Syntec initial).
Exemple : contrat signé en janvier 2023 à 50 000 € HT, indice 293,9 ; un an plus tard, indice 310,5 ; prix révisé = 50 000 × 310,5 / 293,9 ≈ 52 825 € (+5,65 %). Si l’indice baissait, le prix baisserait.
La clause doit préciser indice de référence, périodicité, date de prise en compte ; l’application est automatique.
FAQ
Valeur actuelle ?
En juillet 2025, la dernière valeur publiée est 318,3 (mai 2025).
Qu’est-ce que l’indice révisé ?
Version actuelle calculée depuis 2022 ; les valeurs avant 2022 sont légèrement plus élevées car issues de l’ancienne méthode, mais l’usage reste identique.
L’indice peut-il baisser ?
Oui ponctuellement d’un mois sur l’autre (baisse de 0,5 à 1 %), mais une baisse annuelle est exceptionnelle ; 2020 aurait montré une baisse sans le gel exceptionnel.
Quels autres indices ?
IPC pour l’inflation générale, IPP pour les prix à la production, BT01 pour le bâtiment, ILAT ou IRL pour les loyers ; on choisit l’indice pertinent selon la structure de coûts du contrat.





